Par sa situation proche de la côte de la presqu’île de Sorrento, par la beauté de son relief accidenté, par la douceur de son climat et la variété de sa végétation luxuriante, l’île de Capri a toujours séduit. Il est maintenant établi que Capri a été une colonie grecque. La découverte romaine de Capri date de 29 avant J.-C., quand Auguste y débarqua alors qu’il rentrait à Rome de ses campagnes orientales.
Il l’a prise aux Napolitains, en échange de la fertile Ischia, et c’est à ce moment là que les constructeurs assidus édifièrent de somptueuses villas et de splendides résidences. Son successeur Tibère fera de Capri un exil doré, en choisissant librement d’y passer les dix dernières années de sa vie. Depuis le IX° siècle de nombreuses célébrités des arts tels que peintres, écrivains, musiciens et acteurs aiment s’y retrouver en toutes saisons. Capri est aujourd’hui un haut lieu de tourisme international.
La ville ressemble à un décor d’opérette : petites places et maisonnettes blanches, avec en coulisses des ruelles rustiques évoquant le style mauresque. À cet attrait s’ajoute, au hasard des promenades, celui qu’offre la juxtaposition de lieux fréquentés par une foule animée ainsi que des sites sauvages et solitaires, propice à la rêverie.
La Marina grande est le port où l’on débarque, au nord de l’île. Ses maisons blanches ou colorées se détachent sur de hautes falaises qui leur font un cadre grandiose. La plus fameuse des grottes qui s’ouvrent sur la côte très escarpée de l’île est la Grotte Bleue. La lumière, pénétrant par réfraction, donne à l’eau un admirable coloris bleu azuré.
Anacapri. Par la via Roma et une très belle route de corniche, on accède à ce joli bourg dont les ruelles fraîches et ombreuses, moins envahies que celle de Capri, se glissent entre les jardins et les maisons, petits cubes à terrasse d’aspect oriental.